❛Résumé❜
Une guerre fait rage à l'insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ces guerriers sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. A sa tête, Kolher, leader charismatique et implacable... L'un de ses plus fidèles guerriers est assassiné, laissant derrière lui sa fille, une magnifique jeune femme, une sang-mêlé qui ignore tout de son destin. Et c'est à Kolher qu'il incombe de faire découvrir à Beth le monde mystérieux qui sera désormais le sien...

❛Avis❜
Une excellente entrée en matière pour une série qui va nous faire frémir (pour le coup, je sais de quoi je parle : j'ai dévoré l'ensemble des volumes publiés à date outre-Atlantique !).
Si l'amant ténébreux n'est pas le meilleur opus de la série, il ne démérite pas pour autant ! Certes, la relation entre Kolher et Beth peut sembler un peu simpliste. Mais tout le volume ne se résume pas à cette histoire d'amour entre le Prince des vampires et la jeune "sang mêlé"... Ne pas mentionner le combat de la confrérie contre la société des éradiqueurs, c'est passer à coté de la moitié du livre (et se tirer une petite balle dans le pied pour la lecture du reste de la série attendu qu'il en est le fil rouge !). Bref, jetez-vous dessus si vous aimez la romance paranormale !
Ah ! petite précision avant que quelqu'un ne vienne relancer ici le débat sur les problèmes de traduction. Il faut distinguer plusieurs choses :
1. Les inexactitudes. Oui, il y en a bien quelques unes, mais, honnêtement, rien qui ne pénalisera la bonne compréhension de l'action. L'amant ténébreux n'est pas le premier livre qui rencontre ce problème, et je n'ai jamais entendu personne hurler à propos des quelques petites "erreurs" qui parsèment les volumes de Mercy ou Riley...
2. Le style. En France, nous sommes habitués à ce que nos héros conservent un langage châtié et respectent le bon Français (même si ce n'est pas notre cas à nous au quotidien ! Parce que, soyons honnêtes : combien d'entre nous emploie la forme complète de la négation à l'oral ???). Il n'en est pas de même aux Etats-Unis... Si vous vous penchez un peu sur BDB, vous constaterez rapidement qu'il y a même un énorme laisser aller de ce coté-là ! Je pense simplement que le traducteur a voulu "trop bien faire" et a essayé de respecter l'esprit initial de l'oeuvre en l'adaptant à notre façon de parler (par opposition à notre façon de lire). Oui, ça perturbe... Mais est-ce réellement insurmontable ?
Enfin, pour ceux qui seraient surpris par la familiarité du langage : rappelez-vous que ce sont des guerriers. Certes nobles. Mais guerriers avant tout. Je ne tiens pas à dévoiler ici les histoires des autres membres de la Confrérie, mais calculez le nombre d'années que Kolher a passé avec ses parents et le nombre d'années passées seul, dans la rue, ou bien au sein de la Confrérie (à faire l'ermite...). Ceci pourrait expliquer cela...